pensées pour moi même wiki

Il ne s’agit pas d’un ouvrage unifié avec une progression théorique linéaire. Fixer ses pensées : dans quel but ? Download it once and read it on your Kindle device, PC, phones or tablets. Le premier est le codex du XVIe siècle Vaticanus Graecus 1950 et le second est le codex Toxitanus (T), qui a reçu son nom du poète Michael Toxites (forme latinisée de Michael Schütz) qui, probablement en avril 1556, a donné le manuscrit à l'humaniste Gesner, selon la dédicace qui est rédigée avant le texte et également dénommé Palatinus (P)[Note 1] par ses éditeurs et qui aujourd'hui a disparu. Mais pour redouter une fonction naturelle, il faut être un véritable enfant. Le chapitre III propose une méthode de méditation, route vers la quiétude comme ordre parfait. La seule chose qui s’y ajoute, c’est la nécessité et ce qui est indispensable à l’ordre universel dont tu fais partie[8]. Ces deux livres sont centrés autour du thème de la mort : « Il faut accomplir chaque action de la vie comme si c’était la dernière ». Cette traduction littérale, reprise plus tard sous la forme Pensées pour moi-même, soulève d’emblée une question : Que signifie dialoguer avec soi-même ? Il n’est que faire de s’examiner bien longuement, pour s’apercevoir que l’on doit presque tout ce qu’on pense à la société dans laquelle on naît, et aux traditions sans nombre que cette société a reçues, pour … » Et ajoute qu’il n’est personne au monde qui puisse t’empêcher jamais de faire et de dire ce qui découle comme conséquence nécessaire[23] de la nature dont tu fais partie. À cet égard, la plus longue vie en est tout La dernière modification de cette page a été faite le 26 septembre 2011 à 11:26. C’est de là que tout découle. » Livre 4 – II « On se cherche des retraites à la campagne, sur les plages, dans les montagnes. On observe par ailleurs une dialectique des vertus qui se corrigent, se compensent, s’équilibrent. La dernière modification de cette page a été faite le 23 juillet 2019 à 16:34. Marc-Aurèle y aborde tout d’abord son finalisme, qui fait du corps humain une partie du monde, et de son âme une partie du législateur, puis les trois exercices légués par Épictète, dont la faculté de se faire une opinion : hupolepsis, ὑπόληψις. Qu’est-ce que mourir[30] ? Or, prendre jamais en mal quoi que ce soit dans ce qui arrive[42], c’est se révolter contre la nature universelle[43], qui renferme les natures si diverses de tous les êtres. Il y a premièrement ce que nous entendons puis ce que nous percevons. La typologie est ici une progression allant de l’adversité implicite à l’adversité déclarée. XLV. Ces canons de la philosophie stoïcienne, Marc-Aurèle s’efforce de les suivre dans Pensées pour moi-même. Or si, pour les éléments eux-mêmes, ce n’est point un mal quelconque que de changer perpétuellement les Les Pensées n'étaient au départ qu'un journal non destiné à être publié et révélé au public, mais devant être détruit à la mort de l'auteur. J.-C., et écrites au moins partiellement pendant ses campagnes militaires[1]. À la première représentation objective nous ajoutons un jugement de valeur. IV. Tout d’abord la réflexion canonique (philosophie de la connaissance, épistémologie), puis la physique (philosophie de la nature qui peut s’accompagner d’observation, totalité englobante) et enfin l'éthique, d’où son caractère systématique. Le hasard même n’agit pas sans coopérer avec la nature, et sans avoir une certaine connexité et un certain entrelacement avec l’ordre que la Providence a constitué. Il y a donc trois niveaux dans l’existence. En 175, les Germains sont vaincus mais Marc-Aurèle doit cette fois, faire face à la rébellion de son ancien général Avidius Cassius, qui, le croyant mort, s’est fait proclamer empereur. Écrits, comme son titre l'indique, pour lui-même afin d'y revenir encore et encore au cours de sa vie pour réfléchir et penser. Or l’univers se conserve et se maintient par les changements des éléments et par les changements des composés qu’ils forment. Un traité est un ensemble de principes théoriques (dogmata), abstraits, qui ne s’articule pas avec une pratique concrète d’un point de vue stoïcien. On peut ici, relever deux références. Chacun de nous n’a qu’une vie ; et voici que la tienne est déjà presque achevée[16], sans que tu aies tenu le moindre compte de toi, ne plaçant jamais ton bonheur que dans l’âme des autres[17]. Le mouvement profond du texte consiste en ces deux formes de l’adversité: celle subie et celle initiée au dépassement de l’adversité par le replacement de ces relations dans la nature universelle. Et la philosophie, c’est de faire en sorte que le génie qui est en nous[47] reste pur de toute tache et de tout dommage, plus fort que les plaisirs ou les souffrances, n’agissant en quoi que ce soit ni à la légère, ni avec fausseté ou dissimulation, sans aucun besoin de savoir ce qu’un autre fait ou ne fait pas, acceptant les événements de tout ordre et le sort qui lui échoit, comme une émanation de la source d’où il vient lui-même, et par-dessus tout, attendant, d’une humeur douce et sereine, la mort, qu’il prend pour la simple dissolution des éléments dont tout être est composé. évidemment qu’un instant imperceptible. Exemples. Le matin, dès qu’on s’éveille, il faut se prémunir[1] pour la journée en se disant : « Je pourrai bien rencontrer aujourd’hui un fâcheux, un ingrat, un insolent, un fripon, un traître, qui nuit à l’intérêt commun ; mais si tous ces gens-là sont affligés de tant de vices, c’est par simple ignorance de ce que c’est que le bien et le mal. Pas pour les consigner dans le souci de les rendre éternelles : « Bientôt tu auras tout oublié ; bientôt tous t’auront oublié (Pensées pour moi-même VII 21) ». Comment l’homme entre-t-il en rapport avec Dieu[32] ? L’intériorisation des conflits dans la conscience théorique marquent une sortie de la conscience historique et une renonciation à l’effectivité. L’évènement n’y a qu’une valeur optique, et non ontologique. Non pas que les pensées soient mauvaises en elles même, mais c'est surtout que comme c'est Marc-Aurele qui se parle à lui même, tout n'est pas intéressant dedans. L’importance de la physique est un thème abordé dans le livre IX. C’est une idée bien philosophique que celle de Théophraste[24] lorsque, comparant les fautes entre elles d’une manière plus claire que personne ne l’avait fait avant lui, il établit que les fautes qu’un désir réfléchi fait commettre sont plus graves que celles qu’on commet dans l’enivrement de la colère. Le premier dogme introduit l’idée qu’il n’y a de bien et de mal que le bien et le mal moral qui se situent dans la volonté de l’homme, dans ce qui dépend de lui. Ainsi de manière évidente : « Εn tous lieux et sans cesse, il dépend de toi d’être pleinement satisfait de l’occurrence présente, se comporter selon la justice avec les hommes présents, de fixer ton attention afin qu’il ne se glisse rien d’incompréhensible. Les calomnies sont des propos qui divisent les hommes, alors que le philosophe se veut symbolè (sustine et abstine). Le livre II consiste en une exhortation argumentée à ne pas se comporter en adversaire avec les autres hommes. Sous la polémique démesurée se distingue une uniformité de sorte que la distance face aux passions du spectacle sanglant devient un schème existentiel. La dernière modification de cette page a été faite le 26 septembre 2011 à 11:26. Cela ferait un bien fou à nos ados. Cette méchanceté adventice ne peut nuire au moi éthique, mais seulement au moi empirique, qui doit les rencontrer sans les affronter. Dans ses Pensées pour moi-même, Marc Aurèle parle de son grand-père en ces termes : « De mon grand-père Vérus: la bonté coutumière, le calme inaltérable.». Et toi-même, tu as coutume de désirer ardemment ces lieux d’isolement. On estime que la philosophie stoïcienne a été fondée par Zénon de Cittium, au IIIe siècle av. Les Pensées pour moi-même (en grec ancien : Τὰ εἰς ἑαυτόν, Ta eis heauton), souvent simplement intitulé Pensées, est le titre d'une série de réflexions divisées en douze livres, rédigées en grec entre 170 et 180 par l'empereur Marc Aurèle qui régna de 161 à 180 apr. C’est en songeant toujours qu’à l’instant même tu peux fort bien sortir de la vie, qu’il faut régler chacune de tes actions et de tes pensées. Elle induit en l’homme un principe directeur : la raison, qui donne à l’homme la possibilité d’être tel qu’il veut. Le Manuel d'Épictète (Ἐγχειρίδιον Επικτήτου, Enkheiridion Epiktetou en Grec ancien, « enkheiridion » désignant « ce que l'on garde sous la main »), parfois simplement nommé Le Manuel, est un ouvrage compilé par Arrien.Sans doute publié pour la première fois autour de l'an 125, il s'agit d'un court livre résumant la doctrine du philosophe stoïcien Épictète. des choses pareilles, ou cent ans de suite, ou deux cents ans, et même pendant la durée infinie ; la Socrate, par une réflexion tout à fait analogue à celle de Marc-Aurèle, disait : « J’en suis encore à accomplir le précepte de l’oracle de Delphes, Connais-toi toi-même ; et quand on en est là, je trouve bien plaisant qu’on ait du temps de reste pour les choses étrangères… Je m’occupe non de ces choses indifférentes, mais de moi-même. – Qui, toi-même ? Accable-toi de reproches, ô mon âme[15], accable-toi des reproches les plus sincères ; car tu n’auras plus le temps de te faire l’honneur que tu te dois à toi-même. Le sage s’adresse à lui-même comme à son propre disciple, et anticipe, va au-devant de la journée, des situations en leur donnant une règle, voire un principe. Quelle est ma propre nature ? Le danger est que la raison elle-même souffre, elle ne doit pas se chagriner elle-même, le moi empirique peut jouer son rôle, être affecté, mais le moi rationnel ne doit pas être entraîné dans la souffrance (8, 40 du Manuel d'Épictète). Les deux cousins ont pour fils Commode, qui a donc Marcus Annius Verus et son épouse deux fois comme arrière-grands-parents. Ce qu’il doit faire, c’est tout ce qui dépend de lui. Traduction par Jules Barthélemy-Saint-Hilaire. Ce qu’il pense, ce sont les représentations de la réalité et les jugements de valeur qu’il dépend de lui de porter. Alexandre crée par ailleurs une forme de fiction pédagogique, comme le préconisait Rousseau, dans des réponses qui glissent la correction de l’erreur sans reprendre à proprement parler, sans répression de l’erreur, dans une correction insensible. L’obéissance n’est pas l’obéissance par conformisme mais selon la nature, kata physin, κατὰ φύσιν, par sens de la cohérence, (par opposition à para physin, παρὰ φύσιν, contre elle). Les pensées pour moi-même sont un recueil de cahiers dans lesquels Marc Aurèle écrivait à lui même, cela n’avait pas pour but d’être publier, il essayer par cette pratiquer de réfléchir sur comment s’améliorer et mieux vivre, vivre de la meilleur façon qu’il soit. deux considérations qu’il ne faut jamais perdre Par rapport à celle de son « prédécesseur », Épictète, la philosophie de Marc Aurèle est fortement orientée sur la notion de devoir et de responsabilité, notions importantes pour un empereur régnant sur un empire à son apogée mais souffrant de révoltes chroniques et de corruption. C’est le seul livre qui contienne des allusions biographiques ; il a donc été probablement écrit en dernier. Cela suppose un canevas préexistant sur lequel l’empereur-philosophe pourrait poser son propre motif. Puisqu’il est seulement question de « celui qui [l’] a engendré », le père est demeuré une fonction, une mémoire, et non une personne. Les pensées sont un genre littéraire qui consiste pour l'auteur à rassembler diverses réflexions. Les livres II et III mentionnent « chez les Quades, près du Gran » et « à Carnuntum » (une base militaire située le long du fleuve du Danube). Pensées pour moi-même : - Extrait : Exemples que j’ai reçus de mon grand-père Vérus : la bonté et la douceur, qui ne connaît point la colère. De ces trois domaines de la vie humaine découlent des règles de vie. Il n'est jamais trop tard pour commencer. C’est Epictète qui introduit la distinction cardinale entre ce qui dépend de nous et dont il faut se soucier et ce qui ne dépend pas de nous. Par quelle partie de son être ? Tu dois comprendre que la brièveté du temps qui t’est accordé est très-circonscrite et que, si tu n’emploies pas ce temps, il disparaîtra comme tu dois disparaître toi-même sans pouvoir jamais revenir. Comme tout disparaît[28] en un instant : dans le monde, les personnes ; et dans la durée, les souvenirs qu’elles laissent après elles ! Notre propre expérience n’y est cependant pas référentielle, elle est purement locale, optique, et n’a pas d’enjeu ontologique fondamental comme dans la pensée moderne. Agir les uns contre les autres est donc certainement manquer à l’ordre naturel. Pour Marc-Aurèle, il faut se détacher par des exercices spirituels des émotions et décrire la chose telle qu’elle est, sans jugement de valeur. « Si tu supprimes ton opinion sur ce qui semble t’affliger, tu te places toi-même dans la position la plus inébranlable. Dans le même domaine, un autre précepte du stoïcien sert de fondement : selon lui, il faut nécessairement que l'action ait une « clause de réserve », ce qui signifie que l'on doit être conscient de l'existence des obstacles dont on ne doit pas être malheureux, puisque ces obstacles ne dépendent pas de nous. Il n’est donc pas question de probabilité mais de cause d’une advenue tenue pour inévitable. L’histoire du stoïcisme est traditionnellement répartie en trois grandes périodes. La psychologie cognitive montre que la dépression advient plus souvent chez les premiers sujets et tend donc à corriger cette attitude pour cheminer vers la résilience et l'acceptation des choses qui ne sont pas en notre pouvoir. Pensées pour moi-même de Marc Aurèle, suivi du Manuel d’Épictète (French Edition) Cassius est assassiné mais Marc-Aurèle insiste pour ne pas punir les sénateurs complices trop sévèrement. Et de fait, l’un a bien plutôt l’air d’un homme qui a été provoqué et qu’on a contraint à se mettre en colère, tandis que l’autre s’est porté de son plein gré au méfait, en se laissant aller à des actes reprochables, uniquement pour contenter le désir qu’il ressent. Durant les premières années de son règne, il partage le pouvoir avec son frère adoptif Lucius Verus jusqu’à la mort de celui-ci en 169. Il y a une progression du livre II au livre III avec l’introduction du thème de l’intelligence de la nature ou providence, la pronoia πρόνοια, l’intelligence téléologique capable de prévoir. Les Pensées n’ont pas valeur de journal intime mais plutôt de manuel, d’une sorte de livre de bord de vie philosophique. La première se trouve dans le Manuel d’Epictète : « Celui qui m’insulte devient pareillement mon camarade d’entraînement, il m’entraîne à être patient, à ne pas me mettre en colère, à montrer de la douceur ». d’autrui nous sont indispensables pour augmenter nos lumières et nos forces. Quitter la société des hommes n’a rien de bien effrayant[25], s’il y a des Dieux ; car certainement ils ne te jetteront pas dans le mal ; et s’il n’y a pas de Dieux, ou s’ils ne s’occupent point des choses humaines, quel intérêt ai-je à vivre dans un monde qui est vide de Dieu, c’est-à-dire vide de Providence ? Cette âme cultivée a laissé pour la postérité cet ouvrage, « Pensées pour moi-même », que l'on pourra toujours lire (et relire) comme un recueil de conseils avisés. Le livre VIII propose des attentes de la vie, raisonnables et comporte une dimension plus autobiographique, dont le chapitre XXVII qui concerne l’entrelacement de la place d’empereur de Marc-Aurèle.. Les livres IX, X et XI présentent des chapitres courts et des reprises. La raison – Mais je ne suis pas que raison » Si quelque chose en toi vient à souffrir…. $16.57: $27.00: Écrits, comme son titre l'indique, pour lui-même afin d'y revenir encore et encore au cours de sa vie pour réfléchir et penser. » Amour du destin, justice et amour des hommes et vérité de la pensée, voici le triptyque qui habite l’ensemble du recueil et montre une philosophie qui s’étend jusqu’au mode de vie. Ce dernier adopte Marc-Aurèle et en fait son successeur légitime. Ce n’est pas parce que la raison universelle ignorait ce désordre apparent, ou parce que tout en le connaissant elle serait impuissante à le prévenir ou à le corriger, qu’elle l’a laissé subsister. MorningNotes TV : Épisode n°335 - Pensées pour moi-même de Marc Aurèle (en 5 idées simples), inspiré du livre "Pensées pour moi-même" de Marc Aurèle. tout le monde, le présent, le moment actuel est J'étais naïf. Dans le domaine de vie de la pensée, il faut dénuder les événements et les choses de leur fausse valeur et ne pas juger ce qui ne dépend pas de nous. Ce qui nous arrive est toujours pour le bien de l’ensemble. *FREE* shipping on qualifying offers. Le sentiment du vieillissement, du temps qui passe sont le point de départ d’une urgence d’agir avec le sens du bien commun, en harmonie avec la nature et les autres, sans effroi devant la mort conçue comme un mal de nature à compromettre l’harmonie du monde et la qualité éthique de la vie. En second lieu, notre âme ne se fait guère moins de tort, quand elle prend un homme en aversion et qu’elle s’emporte contre lui dans l’intention de lui nuire, avec cette passion aveugle des cœurs livrés à la colère. (1992) Table des matières. Le vrai, c’est que, si la vie et la mort, la gloire et l’obscurité, la peine et le plaisir, la richesse et la pauvreté sont distribuées indifféremment aux bons et aux méchants parmi nous, c’est que toutes ces choses-là ne sont ni belles ni laides[27] ; et par conséquent, elles ne sont non plus ni un bien ni un mal. Il y a donc une exception au principe de frugalité. Pensées écrites « pour lui-même », si l'on ignorait le vivant commentaire qu'il ne cessa d'en faire tout au cours des phases de sa rude existence, et saurait-on comprendre l'exemple de sa vie et en tirer profit, si ... moi-même, lorsqu'il m'enseigne la vertu; mais, lorsqu'il L’âme de l’homme ne saurait s’infliger une plus cruelle injure à elle-même que de devenir en quelque sorte un rebut et comme une superfétation de l’univers. En effet, au fragment 47 du Livre VIII des Pensées, Marc-Aurèle écrit : « Si tu souffres à propos de quelque chose d'extérieur, ce n'est pas cette chose qui te trouble mais ton jugement sur elle ». Comment être soi même. La deuxième est d' Aristote qui s’oppose à cette idée de l’absence de colère qui devient alors un défaut puisqu’on pourrait être taxé d’impassibilité dont la douceur tient le milieu par rapport à l’irascible dans les circonstances aristotéliciennes. Pensées pour moi-même. Que ta mémoire se rappelle sans cesse les questions que voici : « Quelle est la nature de l’ensemble des choses[22] ? » Phèdre, p. 9, traduction de M. V. Cousin. Mais certes il y a des Dieux, qui prennent à cœur les choses d’ici-bas. Il y a également une conscience intellectuelle, comprenant la réfutation de l’illusion, de l’erreur car il est capital de bien juger les choses et les évènements. Le livre au format Word 2008 (.doc) à télécharger (Un fichier de 225 pages de 889 K.); Le livre au format Word 2016 (.docx) à télécharger (Un fichier de 225 pages de 451 K.); Le livre au format PDF-texte (Acrobat Reader) à télécharger (Un fichier de 225 pages de 1,4 Mo.) Il peut également s'agir d'extraits d'une œuvre inachevée. Son père est magistrat tandis que son grand-père est consul et préfet de l’empereur Hadrien. Les Pensées contiennent également de nombreuses allusions à la corruption de la cour impériale et à la nécessité, malgré cet environnement, de ne pas se détourner de la voie de la philosophie[2]. Pour occuper ses loisirs ? C'est un conseil tellement vague. J.C., souvent pendant ses campagnes militaires. Ta eis heauton, les choses à l’intention de soi-même. Pensées pour moi-même de Marc Aurèle, suivi du Manuel d’Épictète (French Edition) [Aurèle, Marc, Épictète] on Amazon.com. Dans le domaine de la vie de l’action, il faut traiter autrui avec un véritable amour et de la bienveillance ainsi que bien agir dans la société. Que cette conviction te suffise, et que ce soient là pour toi d’inébranlables principes. Comme il  y a une ruse de l’histoire, il y aurait une ruse de la raison pédagogique, loin de l’ "obsession parménidienne " , obsession de l’analyse, gestion psychanalytique. On ne (Manuel 46) « En aucun lieu ne te dis toi-même philosophe » « ne te répands pas en discours sur les principes, mais fais ce qui découle des principes ». Qui peut donc nous diriger au milieu de tant d’écueils ? Marc-Aurèle y soliloque pour se remémorer les règles de vie à suivre pour progresser vers la sérénité et discipliner ses actions. Soyez vous-même. Cela ferait un bien fou à nos ados. » (III, 16, 3) La pensée de Marc-Aurèle y dessine le monde comme Tout où toutes les parties sont en harmonie les unes avec les autres. Que tout soit opinion[40], c’est ce qui ressort avec la dernière évidence des démonstrations de Monime, le Cynique ; et l’utilité de son système n’est pas moins évidente, si l’on sait faire la part de ce qu’il contient de vraiment profond[41]. Puis vient le stoïcisme moyen avec Panétios de Rhodes (IIe siècle av. Voici bientôt le moment[18] où il faut songer à l’autre carrière[19] ; car c’est se moquer que de se fatiguer à agir dans la vie, sans avoir un but précis vers lequel on dirige tout son effort et même aussi son imagination. Ce qui ne dépend pas de nous ne nous appartient pas et nous n’avons donc pas le droit de poser de jugement moral dessus. Enfin, dans le domaine de vie de ce que l'on subit, il faut accepter les évènements que la Raison universelle nous a attribués comme destin. Il n'est jamais trop tard pour commencer. Or le but suprême pour des êtres doués de raison[44], c’est de se conformer toujours à la raison, et aux lois de la cité la plus auguste et du plus auguste des gouvernements. L'empereur s'y fait de nombreux reproches, réexpose périodiquement les mêmes idées et se donne des exercices afin de ne pas céder aux multiples tentations et facilités auxquelles il est exposé, et afin de persévérer dans la voie de la philosophie qu'il reconnaît comme la seule mesure de la valeur d'un homme. Le mal n’est pas ici question d’esthétisme, mais de nature morale et ne sont pas des en-soi. de vue : la première, que tout en ce monde C'est probablement la phrase la plus souvent utilisée dans toute l'histoire des conseils. roule éternellement dans le même cercle, et qu’il n’y a pas la moindre différence à voir toujours Enfin, il y a une conscience cosmique, c’est-à-dire un placement permanent dans la perspective du tout. Les pensées se font hypomnemata (ὑπομνήματα), Mémoires d’un homme d’État, soutien de la mémoire par l’écriture, une mémoire-habitude et non seulement une mémoire conservatrice. Or comment ce qui ne rend pas l’homme plus mauvais, pourrait-il rendre la vie de l’homme plus mauvaise ? C’est durant cette période, qu’il écrit ses Pensées pour moi-même. Après l’adversité subie vient la réaction du moi par rapport à cette adversité, la tentation de l’adversité commise. Que sont même les hommes dont les jugements et les suffrages distribuent la gloire ? Pour moi, ayant jugé que la nature du bien est le beau, que celle du mal est le laid, et que la nature du coupable lui-même est d'être mon parent, non par la communauté du sang ou d'une même semence, mais par celle de l'intelligence et d'une même parcelle de la divinité, je ne puis éprouver du dommage de la part d'aucun d'eux, car aucun d'eux ne peut me couvrir de laideur. Les Pensées de Blaise Pascal, mélange de réflexions et de notes de lecture, sont rassemblées dans des papiers retrouvés après sa mort.Cette œuvre posthume est principalement une apologie, c'est-à-dire une défense de la religion chrétienne contre les sceptiques et les libres penseurs.. En 138, Hadrien désigne son successeur Antonin le Pieux. La dimension biologique de ce lien n’est pas seulement matérielle, mais est aussi une intelligence commune et une participation au divin. Troisièmement, notre âme se fait injure, quand elle se laisse subjuguer par le plaisir ou par la souffrance ; quatrièmement, quand elle commet quelque mensonge et qu’elle fait ou dit quelque chose qui n’est pas franc ou qui n’est pas exact ; cinquièmement enfin, lorsqu’elle néglige de diriger vers un but précis ses actes ou ses sentiments, et qu’elle les laisse aller à l’aventure et sans suite, tandis que c’est notre devoir de calculer nos moindres actions en les rapportant au but suprême de la vie. uns dans les autres, pourquoi regarder d’un mauvais œil le changement et la dissolution de toutes choses ? Parmulariens et scutariens s’y affrontaient dans un spectacle morbide, décrit dans la lettre à Lucilius 95 §33, homo sacra res homini (l’homme, chose sacrée pour l’homme), « on l’égorge de nos jours et par passe-temps ».

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