les planches courbes yves bonnefoy analyse

» [8], Le deuxième élément est la présence d’un enfant. Et il y a d’autres portes à ouvrir. On sait qu’Ulysse, prisonnier de la nymphe Calypso, veut rentrer chez lui pour retrouver sa femme et son fils. Mais nous n’avons pas le sentiment d’avoir forcé la serrure. dans lequel l'auteur vit sa propre expérience poétique, au passé comme au présent, tout en la racontant L'autobiographie serait donc le récit personnel, mais non référencé, d'une démarche poétique faite d'errance, d'hésitations, d'avancées lumineuses ou de retenues au bord du gouffre. On ne confondra pas le recueil des Planches courbes avec le poème du même nom. Car les vivants ne la voient pas sans peine. Au fond, le risque de mon hypothèse serait d’en faire une lecture totalitaire. Odyssée, chant X, vers 496. Car ce qui intéresse fondamentalement le poète, c’est à l’inverse de la parole disloquée qui désespère, « la voix qui espère. Bonnefoy a aussi une sœur aînée. Ce mensonge des mots, qui explique le titre du poème, nous montre a priori simplement que les mots sont en décalage avec la réalité. Yves Bonnefoy prend peut-être modèle sur les apologues de Baudelaire (ex : « Chacun sa chimère ») où le fabuliste exprime une vision très personnelle et n’emprunte pas une persona rhétorique. Cette strophe décrit la beauté de la traversée pour une fois réussie. Prennent part ainsi au voyage en barque Ulysse et le poète, mais aussi tout un chacun. 'La pluie d'été Mais le plus cher mais non / Le moins cruel / De tous nos souvenirs, la pluie d'été / Soudaine, brève. L’étoile est le signe de la beauté. Plus d'information Moins d'informations. C’est là l’expression la plus directe de l’échec du voyage. Il est l'auteur d'une oeuvre importante, poétique aussi bien que théorique, qui interroge sans relâche les rapports qu'entretiennent le monde et la parole. ». Une parole qui sait magistralement faire la place du sens et du chant s'élève, à la fois affirmée et … On pourrait se risquer à compléter ce dernier vers : Mes mots qui semblent ne parler que d’autre chose que de faire un enfant. On peut aussi penser à l’arrivée de Dante et de Virgile aux portes du Paradis, qui est une île dans La Divine Comédie. dans la barque, découvre que les mots sont décevants : « Pourquoi revoir, dehors,/ Les choses dont les mots me parlent, mais sans convaincre. Profil - Bonnefoy (Yves) : Les Planches courbes: Analyse littéraire de l'oeuvre - Hatier - ISBN: 9782218750854 et tous les livres scolaires en livraison 1 jour ouvré avec Amazon Premium Ces informations personnelles peuvent être utilisées pour vous présenter du contenu personnalisé ; pour vous présenter des publicités personnalisées ; pour mesurer la performance publicitaire et du contenu ; en apprendre plus sur votre utilisation du site ; ou pour vous permettre d'interagir avec les réseaux sociaux. La première strophe du poème raconte un réveil dans un grenier d’église, après une nuit qu’on imagine avoir été une nuit d’amour. Le poème VI poursuit le voyage dans le temps de sa mémoire : il s’agit d’un voyage en chemin de fer, défini à un âge encore jeune « J’avais trop l’âge encore de l’espérance. L’espérance comblée, quant à elle, consiste dans la naissance d’un feu sur un nouveau rivage. Puis va trouver Hadès en son palais de pourriture. ». Cette parole mystérieuse, connue des seuls parents, renferment le mystère de la fécondité ; ces mots secrets sont doués d’un pouvoir qui donne la vie, et lui-même, cet enfant, est né de tels mots. Devant cette croisée, l’un face à l’autre, » Que cette partie ait donné son nom au recueil souligne bien son importance. L’acte d’amour renvoie donc au départ de la navigation. Tu verras un rivage plat et les grands bois de Perséphone, À la proue de notre périple toute une eau noire Image, G.AdC. Chaque chant est divisé en plusieurs laisses de vers, que nous appellerons strophes, bien que le terme ne soit pas absolument exact [4]. Il y a donc une ré-appropriation par le poète qui inscrit lui-même cette problématique dans la pensée contemporaine. Du vers 30 au vers 35, une réponse est esquissée sur le mode interrogatif, comme s’il s’agissait du but espéré. C’est peut-être aussi que le temps épuise lentement les secrets de certains recueils, on revient aux "Planches courbes" on en retire certains éclats . Cet effort d’intelligibilité est d’autant plus nécessaire que le lecteur est éloigné de l’univers du poète, et peu doué -ce qui est mon cas. Yves Bonnefoy L'Arrière-pays. Dans le poème, le fait que l’enfant ne se rappelle pas d’avoir un père, une mère, une maison ou même un nom représente bien le sentiment d’abandon que tout enfant peut connaître à un moment ou à un autre, et qui est même une de ses grandes peurs. Et il dérive dans une barque. On retrouve le thème constant, mais ici magnifié, de la beauté des étoiles. Lire un extrait. Ce serait enfin ignorer tout ce que Bonnefoy a expliqué ou écrit sur la poésie. [/(Chant XI, vers 155-159) dans la suite du dialogue, Ulysse demande à sa mère des nouvelles de son père, de sa femme et de son fils. Et d’une façon magnifique, le poète quitte l’enfant en s’endormant. dans lequel l'auteur vit sa propre expérience poétique, au passé comme au présent, tout en la racontant L'autobiographie serait donc le récit personnel, mais non référencé, d'une démarche poétique faite d'errance, d'hésitations, d'avancées lumineuses ou de retenues au bord du gouffre. Vous pourrez également modifier vos préférences à tout moment en cliquant sur le lien "Paramètres des cookies" en bas de page de ce site. Fiche de synthèse regroupant les principaux thèmes de l'ouvrage Les Planches Courbes de Bonnefoy. Il nous faut d’abord dire un petit mot sur l’a priori essentiel de notre méthode d’analyse. Il me semble qu’il faut y voir là le résultat de la paternité effective d’Yves Bonnefoy. Dès lors que c’est le substitut du père lui-même qui interdit de donner la vie, la seule solution est de mourir avec ce père, dans une mort qui est en même temps l’expression d’une tendresse infinie entre les deux. ». Ce refus de faire la poésie du malheur, chose qui peut avoir sa parfaite légitimité, est motivé parce qu’une telle poésie se tiendrait « au rebord disloqué de la parole. A pied, mais pour lequel il faut un bon navire ! » Si notre hypothèse de lecture est bonne, « l’autre » pourrait avoir une double signification. Là-bas, dans l’Acheron le Pyriphlégéthon se jette Mais cette parole demeure définitivement énigmatique, parce que l’objet explicite, le sens, ne saurait combler le désir implicite. La nuit d’amour ouvre sur un voyage en barque, dans lequel la comparaison s’établit avec Ulysse. [12] Quelques remarques éparses cependant, avant de nous quitter. Dès lors, un axe central du désir chez Bonnefoy est de retrouver son père pour qu’il lui transmette ces mots. La barque et l’espérance se disloquent ». Et c’est bien parce que notre hypothèse nous paraissait partout solidifier le terrain sous nos pas sans trouver de contradiction textuelle que nous l’avons en définitive adoptée. » Il remplace dans ce poème l’idée de l’enfant qui naît dans le premier chant. Mais l’œuvre ne s’est véritablement ouverte au lecteur que j’étais qu’en confrontant le roman avec les problématiques philosophiques liées aux thèmes mis en roman par Queneau. Sa pièce lui donne le pouvoir d’obliger le passeur à l’embarquer, alors que l’enfant réel s’était senti impuissant devant l’éloignement de son père [3]. Le temps de l'enfance n'est pas particulièrement heureux, mais il est celui du contact sensible avec le monde, en deçà ou au-delà du langage. Or cela serait aller exactement en direction opposée à celle de l’auteur. Cette lecture diachronique du poème est au reste la plus naturelle. La même petite salle à manger dont la fenêtre Et c’est dans la singularité absolue de ce rapport que réside l’universalité de la poésie : c’est là un de ses paradoxes fondamentaux, qui rend chaque poète d’autant plus important et universel qu’il est inimitable. La dissolution dans l’eau s’apparente donc à la mort, ce qui est correspond à une structure classique de l’imaginaire. C’est cela enfin qui explique que la seule chose à « faire » devant un beau poème, c’est de l’apprendre par cœur, ou bien de simplement le relire, car l’acte de dire le poème en renouvelle inlassablement le plaisir. Entre eux et nous sont de grands fleuves et d’affreux courants Ces questions, souvent ardues, supposent un élargissement et un approfondissement de la réflexion. Cours sur Les Planches Courbes 4/35 Le père d’ Yves Bonnefoy est ouvrier aux chemins de fer et il meurt en 1936. » Dans cet éclairage, la barque est pour le poète le moyen d’aller à la recherche de son père. » On note que, par ce dernier vers de la strophe, le poète dédie son poème à son père, qui prend, dès lors, une place centrale dans le recueil. C’est pourquoi, à notre sens, la partie « Dans le leurre des mots » n’est pas composée de deux poèmes, mais d’un poème en deux parties parallèles, comme par exemple le « Chant d’Automne » de Baudelaire. Enfin, nous retrouvons le rêve de traversée qui se termine en naufrage, comme nous l’avions déjà vu. Des saules aux fruits morts et de hauts peupliers. Profil - Bonnefoy (Yves) : Les Planches courbes: Analyse littéraire de l'oeuvre de Brunel, Pierre; Andriot-Saillant, Caroline; Bonnefoy, Yves sur AbeBooks.fr - ISBN 10 : 2218750856 - ISBN 13 : 9782218750854 - Hatier - 2005 - Couverture souple Cette grâce lui est accordée. D’abord, le passage d’une strophe à l’autre se fait en milieu de vers. Pour le poète, la poésie est essentiellement liée à l’espérance. Le passeur parle alors à l’enfant, et cela se termine par « Il faut oublier les mots. [6] Nous parlons ici d’ « au-delà » en référence directe aux prépositions employées par monsieur Bonnefoy ; mais c’est bien évidemment pour nous une manière de souligner la proximité avec l’idée d’un au-delà, pays des morts, qui s’apparenterait à un enfer, au sens antique du terme, c’est-à-dire à un lieu de séjour des trépassés, sans connotation de récompense ou de punition éternelle. Cherchez cette citation sur Google Livre. On remarque que, dans notre corpus, c’est la seule fois où la barque arrive quelque part. » L’enfant attribue à certains mots le pouvoir de procréer. Et je dois dire que j’ai en effet trouvé une clé à mettre dans la serrure, et que le paysage qui se révélait une fois la porte entrouverte était bien plus beau que celui entraperçu au-delà du seuil. Après une lecture de l'imaginaire et de ses formes, l'essai s'efforcera dans une deuxième partie d'en dégager quelques enjeux poétiques et philosophiques. Salué dès sa publication en octobre 2001 comme l'un des livres majeurs d'Yves Bonnefoy, Les Planches courbes s'impose en effet au sommet d'un œuvre sans faiblesse ni reniement. Vous pouvez paramétrer vos choix pour accepter les cookies ou non. L’enfant a reconnu dans Cérès son double dans la figure de l’espérance. Tu t’en approcheras, héros, selon mon ordre. I & II : Nuit d’amour à deux et parallèle avec Ulysse, III & IV : Premier niveau du songe : Il est donc en espérance de son enfant. Si Ulysse rencontre sa mère au-delà de l’océan, au royaume des morts, le poète ne pourrait-il pas y rencontrer son père ? De ces mots en inadéquation avec un réel prosaïque, il ne naît rien. [9] placeCérès « boit avidement au bol de l’espérance » (La Maison natale, XII). » Cette réalité de la poésie se fait en dépit du triste prosaïsme : « serait-elle inconsciente des lois qui la dénient. Mais cela n’empêche pas qu’ils se séparent à la fin. Edité par Editions Hatier (2005) ISBN 10 : 2218750856 ISBN 13 : 9782218750854. Cette présence soupçonnée d’ombres pourrait renvoyer à une présence du père retrouvé au-delà de la mort et de l’oubli, mais dans une forme de présence-absence, qui traduirait à la fois le caractère particulier de ce père souvent absent de lui-même, et ce père de l’au-delà du royaume des morts [7]. Dès lors, la poésie décrite dans les strophes initiale et finale du poème XII est la même que celle du poème « dans le Leurre des Mots. Le désir de pouvoir faire des enfants, c’est alors le désir de pouvoir dire les mots de la fécondité, et seul son père peut les lui L'autobiographie dans Les Planches Courbes de Bonnefoy, Croquis de Géographie sur la mégalopole japonaise, La Fontaine, "La Fille" : analyse linéaire, Fiches de grammaire pour Agrégation et Capes, La notion de surprise dans le recueil "Alcools" de Guillaume Apollinaire, La Princesse de Clèves - Mme de Lafayette: Le point de vue métaphysique et moral prédomine partout dans l'oeuvre, La notion de fiction: Thomas Pavel, Univers de la fiction, L'Oeuf transparent - Jacques Testart (1986) - Les dangers que peuvent représenter les avancées technoscientifiques, Le Soldat fanfaron, Acte IV, scène 2 - Plaute (206 av. Le présent essai est une tentative d’élucidation de la structure de cet imaginaire, en nous centrant d’abord sur l’analyse de la partie intitulée « La Maison natale », avant d’élargir nos résultats à l’ensemble de ces trois parties, qui présentent sur ce point une remarquable cohérence. Strophe VI : « Beauté, suffisante beauté... ». La fin de la strophe revient à Ulysse, qui envisage de partir alors pour un voyage, mais pour oublier les îles. L’enfant rit, joue avec une grappe de raison. L’enfant se sent séparé de son père dans la vie ; l’inattention du passeur est soulignée par l’incise : « le passeur, absent de soi comme il savait l’être. On retrouve là les deux thèmes qui étaient dissociés dans les poèmes VII et VIII. A la fin de ce premier poème, des vers 117 à 126, nous retrouvons la plupart des thèmes déjà analysés, mais avec des variantes. A un niveau explicite, l’espérance déçue est symbolisée par une navigation qui finit par sombrer dans l’océan, mais en chemin, la rencontre des étoiles est une expérience de la beauté. Yves Bonnefoy. Echoue là ton bateau, près des remous de l’Océan, [7] Voir, à ce sujet le parallélisme avec l’arrivée d’Ulysse au royaume des morts, évoqué dans la note 4. Qui a été le seul nimbe des gestes A cette différence près que Charron ne meurt pas, alors que l’enfant et le passeur disparaissent ensemble. Le second chant, consacré à la poésie, ne peut se comprendre que par rapport au premier chant. Un tel effort ne donne pas le sens du poème ; il fournit un accès au sens du poème. C’est d’ailleurs un bon critère de la qualité d’un poème -et de sa critique- que de voir que l’effort de compréhension vient renforcer la beauté de la lecture, et non pas l’épuiser. Ulysse verrait un autre rivage, « où seraient claires des ombres. La poésie, à défaut de faire découvrir les mots magiques de l’espérance, fait découvrir la beauté sur le chemin de l’espérance. Or, pour cet enfant, ce sont les mots échangés qui sont la clé du mystère de la procréation : « Il sait que l’on peut naître de ces mots. » Cette modalisation rappelle le mode hypothétique de ce qui est raconté ici. Cela signifie en tout cas que sont poètes ceux dont le rapport à la langue est au centre le plus vital de leur être, est relié aux racines les plus profondes de leur désir. Une parole qui sait magistralement faire la place du sens et du chant s'élève, à … Et c’est cela qui interdit de changer le moindre mot d’un poème sans en modifier profondément le sens, ce qui justifie qu’un tel droit relève exclusivement de l’auteur. Or ce qui caractérise Cérès dans l’épisode invoqué, c’est qu’elle est à la recherche de sa fille, Proserpine. Cette étude n’est pas en effet elle-même sa propre fin. Mais je me suis aperçu en chemin que je ne faisais que construire une passerelle branlante sur des pilotis de plus en plus hypothétiques. page: sur 4. Le « déjà » du poème renvoie donc implicitement à l’issue de la fatigue dans la mort. "Les planches courbes" Yves Bonnefoy - poésie Gallimard. Le poème XI reprend une image nautique : un navire prend feu au large, et des nageurs portant des lumières qui se précipitent à la rescousse, représentent « La beauté même, en son lieu de naissance,/ Quand elle n’est encore que vérité. » Dans son désir de suivre son père (par amour, ou pour connaître les mots qui donnent la vie), l’enfant oblige le passeur à l’embarquer. 5 Y. Bonnefoy, Les Planches courbes, Paris, Mercure de France, 2001, p. 93. 46 Les Planches courbes, Mercure de France, 2001. Cette attitude d’espérance du poète est décrite par lui-même comme la démarche de « celui qui demandait un lieu natal. Un homme et une femme se sont assis Dès lors, le poète quête ces mots-là, en essayant de retrouver son père, sur une autre rive. Sa disparition le 1er juillet dernier ajoute à la stature, cette puissance d’au-delà, les derniers livres d’Yves Bonnefoy entérinent son absence. La finalité, ici, est de découvrir combien Yves Bonnefoy est authentique poète de lui-même et de la langue, pour apprécier toujours davantage la saveur de ces « cris d’appel à travers les mots. V : Passage dans le rêve (2ème niveau) Cette évocation est renforcée par la présence d’enfants en bas du poème I. L’éloignement du fils, la pièce sombre, donne à cet échange une apparence de mystère. » Le thème de la fatigue se retrouve dans la deuxième strophe, « tant de fatigue alourdissant ses gestes d’autrefois », dans une remarquable proximité avec l’idée d’impuissance des mots : « A ce passage-là, aperçu de loin, / Soient dédiés les mots qui ne savent dire. [...], [...] Se rappeler, c'est renaître pour Bonnefoy. Synthèse dissertative sur le sujet : Le recueil d'Yves Bonnefoy, "Les Planches Courbes", est-il autobiographique ? Et l’Océan d’abord, qu’on ne peut songer à franchir Ces deux strophes reprennent donc l’imaginaire du chant I, dans les strophes du premier niveau du songe, dans lequel la barque et l’espérance se disloquaient. La « sans-visage » du poème I, la déesse du poème II, « l’autre » du poème III sont réinterprétées dans le poème XII comme étant Cérès [10] . Mais cette interprétation est peut-être trop ingénieuse pour être tout à fait exacte. Or un petit garçon attend de son père qu’il lui transmette le pouvoir de savoir faire des enfants avec une femme. Notre analyse prend comme point de départ la partie du recueil intitulée « La Maison natale. C’est un souvenir précis : la maison est exactement la sienne : « celle qui fut et rien de plus », par opposition à d’autres images de la maison natale plus oniriques, développées dans les poèmes précédents. La troisième figure similaire de l’embarquement est celle d’Ulysse, présente dans le premier des deux poèmes de la partie « Dans le Leurre des Mots. Suivant. Y voir la simple expression d’une censure psychologique interdisant en fait au poète de comprendre que le mystère de la procréation est lié à des mots perdus à cause du décès du père ferait perdre à la réflexion d’Yves Bonnefoy sa valeur universelle. 4 Hélène Maury, née en 1889 à Ambeyrac dans l’Aveyron, fut infirmière, puis institutrice comme son père. La prière formulée dans la strophe précédente est en voie d’être exaucée. Il est fait allusion à un vendangeur sans visage. 97, v. 4). Quantité disponible : 1. Strophe I : « C’est le sommeil d’été... ». Le désir meurt. De quelle espérance s’agirait-il, si ce n’est celle de pouvoir un jour faire un enfant grâce à la voix de celui qui s’est éloigné ?

Magicseaweed Charente Maritime, Tmc Direct Orange, Monceau Fleurs Maisons Alfort Horaires, Lieux Insolite Reims, Château De Breteuil Adresse, Basilique Saint Jean De Latran Plan, Sarah Biasini Et Alain Delon,

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

*